Quels sont nos besoins, nos attentes et les défis que nous avons à relever ?


Faire ensemble, faciliter l'interconnaissance des gens et des projets, pour trouver des partenaires, construire des actions, avec le souci d'avoir une vision globale. L'enjeu premier est de nouer des contacts pour la mise en place d'actions, informer tout le monde, diffuser les idées du collectif.
Se rassembler pour démontrer aussi la force citoyenne qui existe et qu'il faut faire émerger, par l'action et pour lutter contre le découragement.
Besoin de lien et de changement, pour « sortir du bocal » et se retrouver ensemble. Dans le collectif, les compétences et les outils sont nombreux, et vont permettre de proposer de nouvelles alternatives, pour sortir du formatage.
Pour le collectif, c'est très important de se voir vraiment, de partager des moments de vie ensemble, en dehors des échanges de mail. Il faut créer de l'événementiel, des moments autres que les réunions.
La priorité est de faire vivre le réseau pour réagir de manière collective si un besoin urgent de mobilisation existe, face à certaines situations. Mais la démocratie au sein d'un réseau n'est pas évidente à mettre en place.
Avoir une vision globale et que chacun puisse réagir même lorsque cela ne concerne pas sa thématique de prédilection.
Participer à une réflexion concernant un modèle alternatif, source de convergence entre les initiatives. Cela implique que chacun accepte de perdre un peu de lui-même (liens institutionnels, actions).
Mieux s'entendre pour mieux se connaitre et se co-naitre. Mais le collectif ne doit pas gommer les spécificités, l'identité et la richesse de chaque structure. On n'est pas obligés de se mettre tous d'accord, chacun a un point de vue différent, et la démocratie c'est aussi être heureux d'avoir des avis différents.
Besoin d'actions communes, dans les milieux forestiers, dans le monde, et au niveau local. Nécessité de valoriser le vivant, de trouver un sens créatif et valorisant. Å?uvrer pour des initiatives très concrètes, arriver à se mobiliser dans l'urgence si besoin. Réfléchir à une articulation entre mobilisations ponctuelles ou durables.
En milieu rural, on assiste à un dépeuplement de certaines zones. Il faut pouvoir trouver des zones, des espaces de convergence, pour ne pas s'exclure de la vraie vie, même si les comportements que l'on observe ne correspondent pas à nos valeurs. Il faut pouvoir créer des vraies alternatives au cœur de la ville, créer des lieux où les gens peuvent se retrouver. Sinon le risque est de rester dans l'entre soi, et d'être difficiles d'accès.
Proposition : Une terre de convergence, l'idée d'un centre fort, d'une terre partagée en co propriété, qui permettrait d'échanger, de se former, de trouver des ressources, mais aussi de résonner sur la jeunesse. Les jeunes se posent des questions, il faut se faire entendre.
Il faut réussir à convaincre et à agréger de plus en plus de personnes. Il faut réussir à sortir de l'entre soi, connaitre et co-naître. Ce sont toujours les mêmes personnes que l'on retrouve besoin d'élargir le carnet d'adresse.
L'éducation populaire peut permettre l'ouverture et la compréhension des enjeux pour un large public, pour faire le lien entre pratiques et humain. Car si un mur est à casser, c'est celui des représentations.
Étudier les outils de communication de la grande distribution, les stratégies pour se les approprier et les utiliser afin de mobiliser le plus de monde possible. Créer des outils simples, ludiques, culturels et réfléchir à l'adéquation économique. Il faut aussi faire rêver les gens, avoir une communication « sexy » pour attirer un large public.
Croiser les militantismes pour infuser tous les milieux. Intégrer la jeunesse dans un mouvement militant qui a du mal à rassembler.
Proposition d'ouverture :
chacun amène avec soi une personne qui n'aurait jamais pensé à s'inscrire. Il faut agréger autour de nous de plus en plus de gens, au niveau local, mais penser globalement.
Projet été : Tour des alternatives, dans les Cévennes en vélo. Un circuit pour rassembler, construire, participer. Volonté de faire un film documentaire sur le sujet.
Les enjeux, les valeurs sont multiples, ce sont les actions qu'il faut cibler. La réflexion est chronophage, il faut déterminer une stratégie, définir des priorités pour faire ensemble, mais avec une limitation dans le temps ( court, moyen, long terme ) et une rationalisation du temps passé pour éviter l'épuisement.
Mutualiser les idées, les outils, les ressources, les compétences, simplifier les échanges dans la tolérance. Monter en compétence collectivement. Identifier les réseaux facilement afin de faciliter la communication et les partenaires potentiels lors de l'organisation d'événements.
Des thématiques peuvent être identifiées, un travail de réseau est indispensable. Pour avancer, il faut être concret, arriver à cibler 2/3 chantiers chaque année, identifier les besoins, les priorités et essayer d'y répondre pas à pas, de façon structurée.
Si on ne coopère, le risque est d'être invisible, or la visibilité permet l'essaimage. La priorité est de trouver une forme de communication bienveillante pour aborder les conflits féconds. La simplification de la communication permettra de toucher plus de personnes.
Proposition : créer un modèle similaire aux Accorderies pour les associations, les initiatives, pour les aider à mutualiser.
Penser local, agir global et penser global, agir local.
Actions et réflexion au niveau local pour toucher les gens, sur des sujets qui les touchent de près. Participer au global en développant des spécialités qui touchent d'autres territoires.
Chaque individu a un pouvoir politique. Le rêve serait une collectivité démocratique, qui permette une égalité des voix médiatiques individuelles. Besoin de réappropriation du territoire.
Le projet est donc fortement politique, et la commune, le local est le meilleur endroit pour agir.
Les politiques sont souvent montrés du doigt, mais ce sont eux qui créent la réalité. Il faut imaginer la réalité pour la construire. Le mouvement doit pouvoir s'organiser de la même manière que les pouvoirs publics, et répondre aux règles du jeu actuel pour constituer un réel contre-pouvoir.
Attention à ne pas se couper du politique. L'action locale doit servir de produits d'appel, pour diffuser les idées. Le rôle des associations, des mouvements citoyens c'est aussi de peser sur les décisions politiques, ou de s'opposer si besoin. Le pouvoir capitaliste est puissant et organisé, en face une association citoyenne ne sera pas suffisante pour s'opposer. Il ne faut pas détourner les gens de la politique, il faut s'en servir. Dans les Cévennes par exemple, les pouvoirs publics sont très réceptifs aux initiatives mises en place, et actifs, parce que les habitants le sont et votent dans ce sens.
Le rêve serait qu'un jour on se dise « attention on va être récupérés politiquement, comment on résiste ».
Le rêve serait de définir un projet de ville, de métropole, construit à partir de toutes les expertises, de toutes ces compétences représentées dans le collectif.
L'enjeu se situe aussi au niveau de la gouvernance, notamment des communes, comme à Saillans. Des collectifs locaux, des associations peuvent se présenter comme liste citoyenne aux élections municipales. Il faut rapprocher des mairies/territoires qui parlent de gouvernance participative.
Sauvegarder le peu qui reste demande de l'efficacité. La métropolisation, l'urbanisation doivent être stoppés pour arrêter l'extension irréfléchie du béton. La nature doit être prise en compte. Il faut arriver à se dégager du temps pour aller dans la nature, dans l'informel, et stimuler les énergies des acteurs.
Comprendre que l'intérêt général, ça se partage. Aujourd'hui dans les représentations, l'intérêt général est représenté par les pouvoirs publics, alors que pour les citoyens on parle d'intérêts privés. Les citoyens, tout citoyen participe à l'intérêt général.
Proposition : créer des listes municipales citoyennes.